Paris, Musée du Louvre

Art Greco Romain, peinture classique et art antique...

Louvre - Paris

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1ère table - quelques clichés de sculptures greco-romaines visibles au musée du Louvre à Paris.

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Praxitèle, sculpteur athénien qui inventa le nu féminin (370 - 330 avant J.C.) Aphrodite dite "Venusd'Arles". Epoque de l'empereur Auguste (27 av. J.C. - 14 ap. J.C.). Découvert dans le théatre antique d'Arles (France) Marbre du mont Hymette (région d'Athènes). Cette vénus fut offerte à Louis XIV pour le château de Versailles.
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Vénus de Milo. Epoque Hélènnistique (vers 130- 100 av. J.C.) découverte en 1820 sur l'île de Milo, d'ou son nom, actuellement conservée au Louvre .../..
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Vénus de Milo. ... Elle a d'abord été attribuée à tort à Praxitèle mais une inscription sur le socle montre qu'elle pourrait être l'œuvre d'Alexandre d'Antioche .../...
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Vénus de Milo. ...découverte par un paysan qui cherchait des pierres pour bâtir un mur autour de son champ. Un officier de la marine française s'y trouvait par hasard, et assiste à la découverte.
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Répliques antiques de l'Aphrodite du type dit "du capitole". L'exemplaire le plus connu est conservé au musée du Capitole à Rome.
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Artémis à la biche, dite "Diane de Versailles" 1er - IIème siècle après J.C. Artémis, la Diane des Romains, déesse de la chasse, est accompagnée d'une biche avec des bois. La Diane de Versailles, semblable à d'autres répliques romaines trouvées en Libie ou en turquie, conserve le souvenir d'un original grec des années 330 avant J.C. attribué au sculpteur Léochares.
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Les Trois Grâces. Oeuvre romaine d'époque impériale (IIème siècle ap.J.C.). Les trois femmes dénudées, symboles de la beauté, des arts et de la fertilité, se déploient latéralement dans une composition rythmée par les courbes de leurs anches. Le groupe frappe par sa frontalité et son étalement. A l'origine de cette copie romaine, on suppose un modèle héllésnistique datant du IIème siècle av. J.C., sans doute une peinture reprise sur certaines fresques romaines.
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Hermaphrodite endormi. Oeuvre romaine d'époque impériale (IIème siècle ap.J.C.). Hermaphrodite, le fils d'Hermès de d'Aphrodite, avait repussé les avances de la nymphe Salmacis. Celle-ci obtint cependant de Zeus que leurs deux corps soient unis pour toujours, d'où leur étrange mariage en être bisuxué.
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Hermaphrodite endormi. (suite).. L'oeuvre est conçue pour être appréciée en deux temps: d'abord s'impose une gracieuse physionomie qui flatte la féminité du personnage; puis, si l'on passe de l'autre coté, sa nature endrogyne crée la surprise. Le copiste de l'époque romaine reproduit probablement un original grec du IIème siècle av. J.C. Cependant, faute de description de sa part, le lien avec l'Hermaphrodite endormi n'est pas assuré.
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Silène ivre. Oeuvre romaine d'époque impériale (IIème siècle ap. J.C.). Provenance inconnue. (Marbre de Paros, île de l'archipel des Cyclades, Grèce). On reconnaît ici un vieu satyre (un silène), démon de la nature et compagnon de Dionysios (Bacchus), le dieu grec du vin et de la vigne. La statue, d'époque romaine, conserve peut-être le souvenir d'une création grecque, aujourd'hui perdue et difficilement datable.
Art Greco Romain
Centaure chevauché par l'Amour - 1er - IIème siècle apres J.C. La tradition fait du centaure un être monstrueux, mi-homme mi-cheval. Le vieux centaure, au visage angoissé, est chahuté par Eros (Cupidon), le dieu grec de l'Amour représenté sous la forme d'un jeune enfant ailé. L'oeuvre grecque originale attribuée à l'école du sculpteur d'Aphrodisias (Turquie) peut être daté dans le courant du IIème siècle avant J.C.
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Couple impérial - Mars et Vénus. Entre 120 et 140 ap.J.C. Le personnage masculin est figuré en Mars. Il devait à l'origine représenter l'empereur Hadrien (117-138 ap. J.C.). Sa compagne dans la position de Vénus de Capue, le revêt du baudrier. L'empereur Hadrien fut le 1er des empereurs à être figuré en dieu de son vivant.
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L'impératrice Julia Domma - Femme de Septime Sévère (empereur de 193 à 211 ap. J.C. Ce portrait de l'impératrice annonce l'avènement d'un nouveau style de portrait officiel, dominé par le caractère impérieux des traits mêmes de son visage et en réaction contre l'aspect bourgeois des effigies des princesses antonines.
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Adriaen de Vries - La Haye, 1556 - Prague 1626 - Mercure enlevant Psyché - Bronze, 1593 . Ensemble exécuté à Prague pour l'empereur Rodolphe II. Emporté comme butin par l'armée suédoise en 1648. Apporté en France par la reine Christine de Suède après son abdication (1654). A figuré dans les parcs de Sceaux, Versailles, Marly et au palais de Saint-Cloud.
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Michelangelo BUONARROTI dit Michel-Ange - Captif (l'esclave mourrant). sculpté en 1513 - 1515 pour le tombeau du pape Jules II.
Art Greco Romain
Captif assis. Rome, 1ér - IIéme siècle ap. J.C. Corps trouvé à Rome en 1767 avec deux colonnes et une tasse taillées dans le même matériau. La tête coiffée d'un bonnet phrygien date du IIème siècles ap. J.C. Le corps doit dater du 1er siècle ap. J.C. et représente un Oriental vaincu.
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2ème table - Quelques images de tableaux classiques exposés au musée du Louvre à Paris.

Peinture classique - Louvre
François-André VINCENT. Paris, 1746 - Paris, 1816. Zeuxis et les filles de Crotone, 1789. D'après Cicéron, le peintre grec Zeuxis choisit cinq jeunes filels pour créer un type de beauté idéale, dans son oeuvre fameuse, Hélène (disparue). L'auteur développe ici un néo-clacissisme plein de charme, dans la suite de Vien, tout en manifestant un souci de vérité archéologique qui le rapproche de David. Galeries du Musée du Louvre/Paris
Peinture classique - Louvre
Les Trois Grâces. Tableau révélateur du goût pour l'Antiquité à la mode au XVIIIe siècle français.
Peinture classique - Louvre
Elisabeth-Louise VIGÉE-LE BRUN (1755-1842)
Madame Vigée-Le Brun et sa fille, Jeanne-Lucie, (1786)
Peinture classique - Louvre
Hubert ROBERT - Paris, 1733-1808, Projet d'aménagement de la Grande Galerie du Louvre. 1796. Nommé en 1784 Garde du Muséum (le Louvre), l'artiste a laissé de nombreuses vues, réelles ou inventées, du musée en cours d'amménagement. Il a imaginé la Grande Gallerie telle qu'on la découvre aujourd'hui, avec sa segmentation en travée et son éclairage zénithal.
Peinture classique - Louvre
Jean-Baptiste GREUZE - Tournus, 1725 - Paris, 1805. Le Fils puni. 1778. Second épisode de la malédiction paternelle, le fils retourne auprès des siens, au moment de la mort du père. Ces deux "chefs d'oeuvre du pathétique sublime" (Paillet, 1785) où Greuze tente de retrouver la rigueur d'un Poussin, haussent la peinture de genre à la dignité du "grand gout".
Peinture classique - Louvre
Louis-Michel VAN LOO. Toulon, 1707 - Paris 1771. Portrait du Marquis et sa femme. 1769. Frère cadet de la marquise de Pompadour, Marigny (1721-1781) fut le directeur des Bâtiments de Louis XV et 1751 à 1773. Il est représenté avec sa jeune épouse de dix-huit ans, née Julie Filleul (1751-1882), deux années après leur mariage.
Peinture classique - Louvre
Pierre SUBLEYRAS - Le repas chez Simon - 1737, Tableau comandé par les chanoines du Latran pour leur couvent d'Asti.
Peinture classique - Louvre
Jean-François de TROY. Paris, 1769 - Rome, 1752. Un déjeuner de chasse, 1737. Comme son pendant, la mort d'un cerf (disparu), cette oeuvre qui reflète le bonheur de vivre d'une société mondaine a été peint pour la salle à manger des petis appartements du roi de Fontainebleau où il voisinait avec la Halte de chasse de C. Vannloo et la Halte de Grenadiers de la Maison du roi de Charles Parrocel (Louvre).
Peinture classique - Louvre
François BOUCHER. Paris, 1703 - 1770. Diane sortant du bain, 1742. La déesse Diane se repose après la chasse, servie par une nymphe pour sa toilette rituelle. Sous couvert de sujet mythologique, ce tableau est un hymne au corps féminin. Le raffinement du déssin, les chairs rayonnantes, la touche moëlleuse et le coloris lumineux attestent la maturité de l'artiste.
Peinture classique - Louvre
Charles-André, dit Carle VANLOO. Nice, 1705 - Paris, 1765. Halte de chasse, 1737. Ce tableau galant, au cadre inspiré des paysagistes flamands de XVII siècle, a été peint pour la salle à manger des petis appartements de Louis XV à Fontainebleau. La légende voudrait y reconnaître le roi, entouré des trois soeurs de Nesle, qui furent ses maîtresses.
Peinture classique - Louvre
Hyacinthe RIGAUD. Perpignan, 1659 - Paris, 1743. Louis XIV (1638-1715) 1701. Commandé pour être offert au roi d'espagne Philippe V, ce portrait plut tant à la Cour qu'il resta en France. Chaque détail du tableau concourt a en faire l'immage quintessenciée du pouvoir absolu: noblesse du décor antiquisant, rideau de pourpre, solenité du Roi-Soleil, vêtu du costume de sacre fleur-de-lysé.
Peinture classique - Louvre
COYPEL Noel, (1628-1707) - Trajan donnant les audiences publiques
Peinture classique - Louvre
Adam Frans VAN DER MEULEN. Bruxelles, 1632 - Paris, 1690. Arrivée de Louis XIV au camp devant Maastricht. En Juin 1763, Louis XIV - ici sur son cheval blanc - s'empara de Maastricht, alors possession espagnole aux Pays-Bas. Le tableau fait partie de l'ensemble des conquêtes du roi, quatorze grandes toiles destinées au Pavillon royal de Marly (disparu).
Peinture classique - Louvre
Georges de LA TOUR. Vic-sur-Seille, 1593 - Lunéville, 1652. Le Tricheur. Seul La Tour diurne du Louvre avec le Saint Thomas, Le Tricheur illustre un thème fréquemment traité à la suite du Caravage. Le jeune homme est ici soumis aux trois tentations majeurs selon la morale du XVII siècle: le jeu, le vin, la luxure. Il en existe une autre version comportant des variantes notables, Le Tricheur à l`as de trèfle (Fort Worth, Kimbell Art Museum).
Peinture classique - Louvre
Laurent de la HIRE, 1642 - Vierge à l'enfant
Peinture classique - Louvre
Jean CLOUET vers 1480 à 1540-1541. Portrait de François Ier, roi de France (1497-1547). Fils de Charles d'Angoulème et de Louise de Savoie, cousin du roi Louis XII, à qui il succéda sur le trône en 1515. François Ier porte le collier de l'ordre de Saint-Michel dont il était grand maître. Le visage correspond exactement à un dessin de Jean Clouet (Chantilly, musée Condée); la monumentalité et la plasticité du buste, l'importance des mains posées sur le gant et l'épée déterminent la modernité de ce portrait, qu'il faut sans doute dater des alentours de 1527-1530.
Peinture classique - Louvre

Leonardo da Vinci - Mona Lisa

Peinture classique - Louvre
Eugène DELACROIX. Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863. Bataille de Poitiers, 1830. Commandé par la duchesse de Berry, ce tableau épique relate un épisode de la guerre de Cent Ans. La 19 Septembre 1356, Jean le Bon, que son jeune fils Philippe de Hardi tente de protéger dans ce combat acharné, est vaincu par l'armée du Prince Noir.
Peinture classique - Louvre
La grande odalisque, 1814. Un des tableaux le plus connu d'Ingres
Peinture classique - Louvre
Jacques-Louis David (1748-1825), Le Sacre de l'empereur Napoléon 1er, 1806
Peinture classique - Louvre
Jacques Louis DAVID, (1748 - 1825) - l'enlèvement des Sabines
Peinture classique - Louvre
Marguerite GERARD. Grasse, 1761 - Paris, 1804. La mauvaise nouvelle, 1804. Présenté au salon de 1804 avec pour pendant, La bonne nouvelle, ce tableau est représentatif des oeuvres de l'artiste: scènes de genre sentimentales, de petit format, aux thèmes et à la technique méticuleuse empruntés aux maîtres hollandais du XVII siècle, comme Ter Borch ou Mtsu.
Peinture classique - Louvre
LEBRUN Elisabeth, Louise Vigée - Peint (1755-1842) par elle même
Peinture classique - Louvre
Horace VERNET. Paris, 1789 - Paris, 1863. La Barrière de Clichy, 1820. Célèbre pour ses tableaux militaires, l'artiste décrit ici la défense de Paris, le 30 mars 1814. Au centre, le maréchal Moncey donne ses ordre à l'orfèvre Claude Odiot, colonel de la garde nationale, pour qui a été peinte l'oeuvre. Les détail réalistes, comme les deux blessés du premiers plan, en assurent le succès populaire.
Peinture classique - Louvre
Jacques Louis DAVID - Mme Emilie Sériziat et son fils
Peinture classique - Louvre
François BOUCHER. Paris, 1703-1770. L'odalisque. Un délicieux exotisme de boudoir règne dans cette immage qui pourrait représenter Madame Boucher. Le spectacle impudique du corps abandonné au désordre des étoffes confère un caractère délibérément licencieux à ce tableau dont il extste à Munich une Odalisque blonde d'espoir voisin.
Peinture classique - Louvre
Horace Vernet. Paris, 1789- Paris, 1863. Portrait de Louise Vernet, fille de l'artiste.
Peinture classique - Louvre
Louis LAGRENEE, dit l'Aîné - Paris1 1725 - 1805. Alexandre interrompt ses expéditions militaires pour se recueillir devant le corps de la femme de Darius et consoler sa famille éplorée. Dans ce tableau peint pour Louis XVI, l'artiste s'est inspiré de l'Histoire ancienne de Rollin et de la série des Triomphes d'Alexandre de Le Brun.
Peinture classique - Louvre
Jean Baptiste GUEUZE - La Laitière - Tournus,1725 - Paris 1805. Ce tableau illustre un des thèmes les plus prisés des contemporains de l'artiste, celui des jeunes filles languides, oscillant entre pudeur et sensualité.
Peinture classique - Louvre
Elisabeth-Louise VIGEE-LE BRUN. Paris, 1755 - Paris, 1842. LA comtesse Skavronskaia, 1796. L'artiste fuyant la Révolution en 1789, voyagea alors en Europe. Elle sejourna en Russie de 1795 à 1801, peignant les nobles de Saint-Pétesbourg, dont cette comtesse, dame d'honneur de Catherine II nièce et maîtresse de potemkine.
Peinture classique - Louvre
Baron François GERARD. Rome, 1770 - Paris, 1837. Madame Regnault de Saint-Jean-d'Angely, 1798. Le modéle, née Laure de Bonneuil (1775-1857), fut l'épouse d'un homme politique, futur conseiller d'état sous le Consulat. Les lignes orthogonales contrastent avec les courbes de la figure, d'une élégance florentine que recherchera bientôt Ingres.
Peinture classique - Louvre
Marie-Guillemine BENOIST. Paris, 1768 - Paris, 1826. Portrait d'une femme noire. Salon de 1800 (Portrait d'une négresse). Ce portrait représentait une domestique ramenée des îles par le beau-frère de l'artiste. l'attitude du modèle, le fond discret, la sobriété efficace du graphisme du coloris renvoient à la leçon de David, qui fut le maître de Madame Benoîst.
Peinture classique - Louvre
Baron François GERARD. Rome, 1770 - Paris, 1837. Madame Barbier-Walbonne, 1796. Marie-Philipe-Claude Walbonne (1763 - avant 1837) fut la première épouse de peintre Barbier-Walbonne, ami de l'artiste. Venant d'une fenêtre au fond du tableau, voilée par un rideau, la lumière tombe sur le livret les buste du modèle dont le visage est illuminé par un reflet saisissant, à la manière de certains Hollandais.
Peinture classique - Louvre
Jean-Auguste-Dominique. INGRES. Montauban, 1780 - Paris, 1867. La Baigneuse, dite Baigneuse Valpinçon, 1808. Connue sous le nom Valpinçon, un de ses anciens possesseurs, cette Baigneuse constitua, en 1808, l'"envoi de Rome" à Paris de l'artiste, alors Pensionnaire à l'Académie de France. Elle marque, chez Ingres, le point de départ d'une fameuse série de nus féminins.
Peinture classique - Louvre
Jean-Auguste-Dominique. INGRES. Montauban, 1780 - Paris, 1867. Le Bain Turc, 1862. A cinquante ans d'intervalle, Ingres reprend le nu de dos de la Baigneuse Valpinçon. Après La Grande Odalisque (Louvre, salle Denon) et d'autres nus célèbres, cette oeuvre marque l'aboutissement des recherches de l'artiste sur le corps féminin et l'exotisme ottoman.
Peinture classique - Louvre
Claude GILLOT, Langres, 1673 - Paris, 1722. Le tombeau de Maître André. Vers 1716-1717. Cette scène, extraite d'une farce de Brugière de Barante, Le tombeau de Maître André, créée au théatre italien en 1695, s'inspire d'une fable de La Fontaine, l'huître et les deux plaideurs. Mezzetin et Scaramouche se disputent une bouteille. Pris pour arbitre, Arlequin en profite pour boire le vin.
Peinture classique - Louvre
Claude GILLOT. Langres, 1673 - Paris, 1722. Les deux carrosses. Vers 1707. Le théâtre de foire et la Commedia dell'arte furent l'un des thèmes favoris de Gillot. Inspiré d'un fait divers, cette scène humoristique fut ajouté à la pièce de Regnard et Dufresny, La foire Saint-Germain, créée en 1695. Scaramouche et Arlequin, déguisés, s'apostrophent avec une véhémence caricaturele.
Peinture classique - Louvre
Jean-Siméon CHARDIN.Paris, 1699 - Paris, 1779. Le Jeune déssinateur 1737. Ce tableau fut exposé au salon de 1738, avec pour pendant une jeune ouvrière en tapisserie (disparu). Le jeune garçon évoque les figures immobiles et graves de Vermeer à qui on a souvent comparé Chardin, notamment dans ses recherches de matière.
Peinture classique - Louvre
François BOUCHER. Paris, 1703 - Paris, 1770. Le déjeuner 1739. Dans ce morceau d'heureuse intimité domestique, on a cru reconnaître la famille de l'artiste. Précieux document sur l'art de vivre de l'époque de Louis XV, le tableau montre un intérieur rocaille (appliques, cartel aux formes compliqués, exotique magot chinois), où l'on sacrifie à la mode du café.
Peinture classique - Louvre
Jean JOUVENET. Rouen, 1644 - Paris, 1717. La Réssurrection de Lazare, 1706. Le sujet est raconté dans l'Evangile selon saint Jean (II,38-44): Marthe et Marie, les deux souers de Lazare mort depuis quatre jours, étaient venues se prosterner devant le Christ. Amené devant de sépulcre, celui-ci cria d'une voix forte: "Lazare, sours!", et le mort se leva, les pieds et les mains liés et le visage couvert d'un suaire.
Peinture classique - Louvre
Pierre SUBLEYRAS. Saint Gilles du Gard, 1699 - Rome, 1749. L'Absolution de Théodose. Vers 1745. Rappel historique de la suprémacie de l'Eglise sur le pouvoir séculier, ce tableau évoque le pardon accordé par saint Amboise, archevêque de Milan, à l'empereur Théodose (379-394) qui se repent d'avoir fait massacrer les habitants de Thessalonique.
Peinture classique - Louvre
Pierre SUBEYRAS. Saint-Gilles du Gard, 1699 - Rome, 1749. Saint Benoît ressuscite un enfant. Vers 1744. Cette esquisse et son pendant, l'absolution de Théodose, sont les études pour deux tableaux d'autel (aujourd'hui à Rome, église Sainte- Françoise-Romaine et musée de Pérouse) peints pour l'église des Olivétains de Pérouse.
Peinture classique - Louvre
François BOUCHER. Paris, 1703 - Paris, 1770. L'enlèvement d'Europe, 1747. Boucher executa ce tableau pour le Concours de 1747, organisé entre les peintres de l'Académie par la Direction des Bâtiments. Le sujet est inspiré des Métamorphoses d'Ovide: Jupiter a pris la forme d'un taureau blanc pour séduire Europe, qu'il va enlever sur son dos.
Peinture classique - Louvre
François BOUCHER. Paris, 1703 - Paris, 1770. Les présents du berger ou le nid. Vers 1740. A l'origine de forle chantournée, ce tableau a été transformé à la fin du XVIIIème siècle pour faire pendant aux Charmes de la vie champêtre (Louvre). Avec ses moutons savonnés et ses bergères d'opéra, l'oeuvre est caractéristique des pastorales idylliques de Boucher.
Peinture classique - Louvre
Jean-Baptiste GREUSE. Tournus, 1725 - Paris, 1805. La cruche cassée, 1771. Cette jeune fille au regard triste, dont la tenue en désordre laisse entrevoir un sein, est une allegorie de la virginité perdue, sentimentale et sensuelle. La figure se détachant devant une fontaine à l'antique évoque les gracieuses athéniennes de Joseph-Marie VIEN, propagateur du premier néo-classicisme.
Peinture classique - Louvre
Elisabeth-Louise VIGEE-LE-BRUN. Paris, 1755 - Paris, 1842. Madame Molé-Raymond, 1786. Cette image d'une actrice de la Comédie italienne ilustre la virtuosité de l'artiste dans le rendu des matières (les étoffes, le manchon). Ses portraits élégants furent prisés par la haute société européenne et la désignèrent en 1779 comme peintre de Marie-Antoinette.
Peinture classique - Louvre
Louis GAUFFIER. Poitiers, 1762 - Livourne, 1801. Jacob venant trouver les filles de Laban, 1787. Réalisé lorsdu séjour de l'artiste à l'académie de France à Rome, ce tableau illustre l'originalité de Gauffier dans le concert néo-classique; il témoigne de son intérêt pour le paysage et traduit l'influence des maîtres français du XVIIème siècle, comme Poussin.
Peinture classique - Louvre
Baron Antoine-Jean GROS. Paris, 1771 - Meudon, 1835. Bonaparte au pont d'Arcole, 1796. Etude pour le célèbre tableau exécuté à Milan en 1796 (Château de Versailles), ce portrait fut peint lors de quelques séances de pose, obtenus par joséphine. Le 17 novembre 1796, Bonaparte entraîne ses troupes dans la bataille d'Arcole, gagnée en trois jours. Il est ici saisi dans l'élan et la tension de son acte, avec une fugue déjà romantique .
Peinture classique - Louvre
Joseph-Benoît SUVEE. Bruges, 1743 - Rome, 1807. Cornélie, mère des Gracques, 1795. Une dame de compagnie rend visite à Cornélie et étale devant elle ses bijoux. Invitée à montrer les siens, Cornélie désigne ses enfants: "Voici mes richesses et mes plus beaux ornements". Exemple de vertu maternelle, le sujet est traité dans un style volontairement archaïsant, qui ouvre la voie au primitivisme.
Peinture classique - Louvre
Jacques-Louis DAVID. Paris, 1748 - Bruxelles, 1825. Bélisaire demandant l'aumône, 1784. Tris ans avant le seramnt de Horaces (salle Milien), David revenu de Rome, débuta au Salon de 1781 avec le grand tableau de ce sujet (musée de Lille). Il executa peu après pour le comte d'Angivillier, Directeur de Bâtiments du Roi, cette version réduite et modifiée.
Peinture classique - Louvre
Francesco MARMITTA. Connu à Parme entre 1496 et 1504. La vierge et l'enfant entourés de saint Benoît et saint Quentin, et deux anges, vers 1500-1505. Le tableau provient de léglise des Augustins de San Quintino de Parme où il est cité en 1725. Cetta pala, la seule conservée de Marmitta, par ailleurs mieux connu pour sont activité de miniaturiste, suit le modèle des Saintes Conversations.
Peinture classique - Louvre
Eugène DELACROIX. Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863. Noce juive dans le Maroc, 1839? Le voyage réalisé par Delacroix en 1832 marqua profondément son art. A tanger, le 21 février, il assista à une noce juive, décrite avec précision dans son journal, et dont il se souvient ici. La mariée est enfermée dans ses appartements, tandis qu'on se réjouit dans le reste de la maison..
Peinture classique - Louvre
Louis-Léopild BOILLY. La Bassée (Nord), 1761 - Paris, 1845. L'arrivé d'une diligence dans la cours des Messageries, 1803.
Peinture classique - Louvre
Luis-Léopold BOILLY. La Bassée (Nord), 1761 - Paris, 1845. Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey, Salon 1798.
Peinture classique - Louvre
Anne-Xavier LEPRINCE. Paris, 1799 - Nice, 1826. Embarquement de bestiaux sur le "Passager" dans le port de Honfleur, 1823.
Peinture classique - Louvre
Jean-François de TRYE. L'Evanouissement d'Esther, 1737. C'est en cherchant à intervenir auprès d'Assuérus pour sauver les juifs de l'extermination qu'Esther, enfreignant l'interdiction de pénétrer dans le palais sans autorisation, s'évanouit. Le roi pose son sceptre sur le cou de son épouse en signe d'absolution (Additions au Livre d'Esther, XV).

 

3ème table - Egypte - Quelques clichés d'objets de l'histoire egyptienne, exposés au musée du Louvre à Paris

Art antique - Egypte
Enveloppes de momies
Art antique - Egypte
Nakhthorheb en prière - règne de Psammétique II (595-589 av J.C.) 26 ème dynastie quartzite. Ce grand personnage, aux nombreux titres civils et religieux, adresse une prière au dieu Thot d'Hermopolis et de Dendèra.
Art antique - Egypte
Scribe assis en tailleur, un papyrus sur le genoux. 5ème dynastie, 2500-2350 av.J.C.
Art antique - Egypte
Godet à eau au nom de Paser, vizir (Premier ministre) de Ramsès II. 1279-1213 av J.C. (19ème dynastie). L'inscription dit: "que tou scribe sur le point d'écrire en se servant de ce godet fasse une libation (verse quelques gouttes au sol) en disant: une offrande de mille pains et bières au Ka de Son Excellence ... le Vizir Pazer."
Art antique - Egypte
Néferhébef, sa femme et son fils vers 1420-1400 av. J.C. (18ème dynastie). Le calcaire, la pierre la plus repandue dans le nord du pays, est d'une finesse et d'une qualité variables selon les carrières.
Art antique - Egypte
Scènes de la vie courante....
Art antique - Egypte
La déesse Sekhmet - règne d'aménophis III (1391-1353 av J.C.) 18ème dynastie
Art antique - Egypte
La déesse Nephthys, soeur d'Isis et d'Osiris. règne d'Aménophis III (1391-1353 av J.C.), 18ème dynastie.
Art antique - Egypte
Le roi Sébekhotep IV. vers 1725 av J.C. (13ème dyastie). Statue trouvée à Tanis. Granite, 5 tonnes...
Art antique - Egypte
Le roi Séthi II. 1200-1194 av J.C. (19ème dynastie). Avec une autre statue conservée au musée de Turin, elle encadrait l'entrée d'un reposoir de barque dans la première cour du temple d'Amon à Karnak.
Art antique - Egypte
Le roi Ramsès II. 1279-1213 av J.C. (19ème dynastie) Statue trouvée à Tanis.
Art antique - Egypte
Statue du die Amon dédiée par le roi Toutânkhamon. 1336-1327 av J.C.. le roi était figuré en petite taille aux pieds du dieu.
Art antique - Egypte
Couvercle du cercueil d'Imeneminet. 3ème période Intermédiaire, 1069-664 av J.C. étoffe agglomérée et enduite. Devant les jambes, le reliquaire d'Abydos. A l'intérieur, scènes de la résurréction d'Osiris.
Art antique - Egypte
Le cercueil de la dame Madja. vers 1450 av J.C. (milieu 18ème dynastie) cimetière ouest de Gournet Mourraï. Sur le couvercle, le dieu Anubis sous la forme d'un chien couché sur la chapelle de la tombe. Sur la cuve, deux hommes apportent à Madja et son mari dee la nourriture; une patte de boeuf, un canard et un vase.
Art antique - Egypte
Enveloppe de la momie de Ankhpakhéred. Toile aglomérée et peinte. Devant ses jambes, le reliquaire du dieu Osiris à Abydos.
Art antique - Egypte
Le "rituel de l'embaumement" de Hor, prêtre d'Amon-Rê et de Bastet.
Art antique - Egypte
Enveloppe de momie....
Art antique - Egypte
Enveloppes de momies....
Art antique - Egypte
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Art antique - Egypte
Momie de bélier: l'Osiris, bélier de Khnoum. Epoque ptolémaïque ou romaine, après le IV siècle av. J.C.. Ile d'Eléphantine (Assouan). Tissus enduits, yeux en bronze et verre. Une nécropole de béliers consacrés à Khnoum fut découverte à Eléphantine, auprès du temple de ce dieu bélier.
Art antique - Egypte
Le scribe accroupi. 4è ou 5è dynastie, 2600-2350 av.J.C. trouvé à Saqqara. calcaire peint, yeux incrustés de cristal de roche dans le cuivre.

 

 

 

 

 



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